Culpabilité, comment la dépasser

« La chance ou le bonheur se transforment en culpabilité, entraînant dans leur sillage tout ce qui est positif », Pierre Daco, psychanalyste français.

522277_317763738298394_455884680_nLe sentiment de culpabilité est connu de tous. Lors que nous sommes confrontés à un choix et que nous prenons une décision, bien souvent, nous remettons en question cette décision. La culpabilité se met en place, les regrets apparaissent, et une idée subsiste : j’aurais dû être capable de faire autrement, de faire mieux, c’est de ma faute si la situation est ainsi aujourd’hui. Bref, on a honte et on se sent coupable, et cela provoque de l’angoisse. Autrement dit, ça nous prend la tête. Ce sentiment, fort peu agréable, néfaste pour le développement personnel et l’équilibre psychologique des individus.

Comment se libérer de la culpabilité ? Je n’ai, hélas, pas de recette magique à vous donner. Cependant, au fil d’expériences, j’ai compris que l’on pouvait mettre à distance la culpabilité. L’enjeu est de taille, puisque cela permet de se libérer d’un poids, de se revaloriser, et de se sentir mieux dans sa peau. J’aime comparer la notion de culpabilité à un fil invisible qui relie les événements du passé avec ceux du présent, et ceux du futur. A cause de la culpabilité, ce que nous considérons comme erreurs du passé aura un impact sur notre présent et notre futur. Comme le disait Charles P. Curtis, un auteur américain, « la culpabilité et le péché ne sont que peurs du passé ». Rompre ce fil est essentiel.

Ce qu’il faut avant tout savoir, c’est que la culpabilité provoque de la culpabilité ; c’est un cercle vicieux auto-entretenu. Lorsque vous vous mettez en colère contre un ami, sur le coup de l’émotion, mais qu’avec le recul, vous ne voyait pas de raison légitimes à cette colère, vous culpabilisez. Cette culpabilité va provoquer de l’angoisse, parfois de l’agitation, et des remords. En culpabilisant, vous aurez du mal à gérer vos émotions du moment. Ainsi, le risque que vous vous énerviez à nouveau pour des broutilles est multiplié.

538315_317765108298257_10240093_nkLa clé de la maîtrise de la culpabilité se trouve dans les choix que nous devons faire. Avant de prendre une décision, il faut se poser, et prendre le temps d’y réfléchir. Il est aussi bien de prendre un morceau  de papier, et de peser le pour et le contre. Certes l’avis d’autrui peut être utile, mais lorsque le choix nous concerne, c’est à nous, et nous seul de prendre la décision. Sinon, culpabilité garanti. Il faut donc être sûr de soi et être prêt à assumer nos choix. Assumer ses prises de position permet une réelle mise à distance de la culpabilité.  Par la suite, n’oubliez pas l’irréversibilité de vos décisions : comme dirait-on « ce qui est fait est fait », il faut avoir conscience que lorsque nous avons choisis quelque chose, on ne peut plus revenir en arrière. Si cela est encore possible, le mieux est de se tenir à son choix d’origine, pour éviter les décisions prises sur un coup de tête, qui, elles, génèrent de la culpabilité.

Le risque lorsque l’on a dû faire face à un dilemme, c’est de regretter l’alternative choisi. Le regret et la culpabilité sont synonymes. N’oubliez jamais, regretter, c’est perdre du temps, souvent un temps précieux. Comme je l’ai dit précédemment, « ce qui est fait est fait ». Le questionnement ne doit plus tourner autour du fait de ce qu’on aurait dû faire au moment où nous étions face au dilemme. Au contraire, il faut orienter notre réflexion sur ce que nous alors faire maintenant, dans le présent, mais aussi dans le futur proche. S’adapter à la décision prise, et s’y tenir va repousser le sentiment de culpabilité.

La culpabilité vient aussi avec la comparaison. Lorsque l’on se dit que l’on ne doit pas se plaindre, car il y a plus malheureux que nous, ou alors quand on envie la réussite de notre voisin. A force de se comparer aux autres, on oublie qui on est vraiment. Nous oublions que pour ne pas culpabiliser, il faut se concentrer sur sa propre vie, et non sur celle des autres. Notre épanouissement comme nous l’entendons doit primer.

Il y a un autre point sur lequel j’aimerais attirer votre attention. Une chose importante pour éviter les remords, c’est de définir ces objectifs : des objectifs de court termes, mais aussi, dans le mesure du possible, des objectifs de long terme. Ils doivent être personnels et vous correspondre parfaitement. Il ne faudra pas forcement les atteindre, mais diriger ses choix sans la direction de ces objectifs. Ensuite, il est important de se  donner sa propre définition des mots suivants : réussite, bonheur, chance, famille, échec… Cela vous permet de vous appropriez votre vie, de l’adaptez au mieux, et d’échapper à l’ennemi dont il est question depuis avant.

Pour conclure :

La culpabilité est un sentiment que chaque être humain est susceptible de ressentir. L’une des premières choses à faire pour ne plus culpabiliser est de se tourner vers l’avenir, en mettant de côté pour quelques instants le passé. Ensuite, il faut éviter les regrets : face à une décision, prendre son temps, garder son calme, et peser le pour et le contre. Enfin, il faut laisser ses choix se faire guider par les objectifs que l’on s’est fixés préalablement.

Pourquoi avoir écrit cet article ?

Je rappelle bien que je ne suis pas psychologue ou psychanalyste, cette thèse sur la culpabilité ne reflète que ma propre vision. L’idée d’écrire sur ce sujet m’est venu en lisant la pièce de théâtre « Les Mouches » de Jean-Paul Sartre, qui traite directement de la notion de culpabilité. En parallèle, moi-même, ainsi que des proches, ont dû faire des choix, qui avaient des conséquences sur nos vies futures. Ces expériences m’ont servis de tremplin dans ma réflexion.

Recette gourmande : le Zebra Cake

Si vous voulez faire plaisir aux petits et grands, le Zebra Cake est ce qu’il y a de mieux.

Parti d’un blog anglo-saxon, il a déjà fait le tour du monde. Ce fabuleux gâteau est un dérivé du marbré classique. Esthétiquement parlant, il interroge : comment peut-on réaliser de si belles zébrures ? Tout n’est qu’une question de technique, que je vous expliquerez dans la suite de l’article. Ne vous inquiétez pas, rien de bien difficile. D’un point de vue gustatif, ce gâteau est une pépite : sans monter les blancs en neige, on obtient une texture très moelleuse. Le petit + du Zebra Cake : il est INRATABLE ! Succès garanti !!

Pour cette recette, il faut impérativement un moule rond, le mieux est qu’il fasse 24 cm de diamètre, sinon vous pouvez adaptez les quantités. Il peut être souple (en silicone) ou rigide, cela n’a pas d’importance. 11741914_884071735000922_1497247092_n

Ingrédients :

  • 15 cl d’huile neutre (de tournesol par exemple)
  • 300 g de farine
  • 240 g de sucre blanc, en poudre
  • 10 cl de lait
  • 4 œufs à température ambiante
  • 1 cuillère à café d’extrait de vanille ou un sachet de sucre vanillé
  • 1 sachet de levure chimique
  • 25 g de cacao en poudre
  • Préchauffez votre four à 170°C.
  • Dans un grand saladier, battez vos œufs en omelette. Ajoutez le sucre jusqu’à obtenir un mélange blanc et mousseux.
  • Ajoutez la farine, le lait, l’huile et la levure. Mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Le mieux est de ne pas utiliser de batteur électrique pour ne pas introduire de bulles d’air.
  • Séparez la pâte dans deux saladiers différents. D’une part, ajoutez le cacao, d’autre part la vanille. Si vous avez peur d’avoir trop de pâte d’un côté, sachez qu’il vaut mieux avoir moins de pâte chocolat, et plus de pâte vanille.
  • Beurrez et farinez votre moule, si nécessaire. Place à la technique maintenant !
  • Au centre du moule, déposez deux cuillères à soupe de pâte chocolat. zezIMAG2643bis
  • Ensuite, déposez au centre du moule, sur la pâte chocolat, deux cuillères à soupe de pâte vanille. La vanille va pousser le chocolat vers les bords du moule, ce qui va créer les zébrures.
  • Renouvelez alternativement cette opération avec les deux pâtes.
  • Une fois le moule rempli, mettez-le au four durant 30 à 40 minutes.
  • A la sortie du four, attendez qu’il soit refroidi pour le démouler C’est en le coupant que l’on voit véritablement les zébrures.


J’utilise parfois la base de cette recette pour mes gâteaux marbrés classiques. Vous pouvez remplacer le chocolat et la vanille par tous les ingrédients de votre choix. 

Quelques souvenirs de rando…

Je partage ici mes plus beaux clichés, pris lors cet été lors de randos. Ils mettent en valeur notre magnifique région : l’Alsace!

Le Donon, Grandfontaine

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La Bresse, Vosges

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Allarmont, Vosges

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Metzeral, Alsace

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La Schlucht, Valtin,Vosges

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Le Petit Ballon, Luttenbach-près-Munster, Alsace

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Le Gaschney, Metzeral, Alsace

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Le Coca-Cola Zéro, un produit à boycotter ?

Comme tous les jours par ces fortes chaleurs, pour me désaltérer, j’ouvre une canette de Coca-Cola., je ne pourrais jamais contester la phrase « ouvre du Coca, ouvre du bonheur », tant j’aime cette boisson. Je ne suis sûrement pas la seule à avoir ce réflexe puisque la marque vend 1,7 milliards de boissons par jour dans plus de 200 pays du monde ! J’ai une tendance à préférer le Coca Zéro ; d’une part pour son faible apport énergétique, et pour une question de gout. Cependant, les effets bénéfiques de la consommation des sodas light sont très discutés. Pour beaucoup, ces sodas sans sucre sont responsables de divers problèmes de santé. Dans un champ de vérités et de contre-vérités, j’ai décidé d’écrire cet article pour faire le point sur les effets du Coca Zéro.

Ce dérivé du Coca normal est arrivé en France le 18 janvier, mettant en avant son très faible apport énergétique (1kcal pour 330ml). Il parait être adapté aux personnes sujettes à l’obésité, où voulant faire un régime. Contrairement au Coca Light apparu en France en 1998 qui ciblait surtout les femmes, le Coca Zéro est davantage destiné aux hommes, ce qui peut expliquer la couleur noir de l’étiquette, ou la forme large et robuste de la bouteille.

Les sodas sont souvent pointés du doigt dans la massification de l’obésité. Une canette de Coca-Cola de 33 cl contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre ! Ce sucre, qui fait polémique, est remplacé dans le Coca Zéro par de l’aspartame et l’acésulfame-k, des noms barbares qui désignent des édulcorants. L’aspartame, codé sous le nom E951, a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du sucre courant, le saccharose. De nombreuses associations de consommateurs incitent à boycotter ce faux sucre, qui aurait de lourdes conséquences sur la santé. Des études ont été menées sur la toxicité de ces édulcorants, mais n’ont abouties sur aucun résultat signifiant. Ce que l’on sait aujourd’hui est que la dose maximale qu’un individu peut consommer quotidiennement sans risque pour sa santé est de 2400 mg. Or, 100 mL de Coca light contient 24 mg d’aspartame, ainsi, un adulte de 60 kg peut consommer 10 litres de Coca light par jour. Rares sont les personnes qui boivent autant de Coca ! On ne connait donc pas exactement les effets des édulcorants sur la santé, il semble difficile d’affirmer que l’aspartame présente un risque majeur pour la santé. Le Coca Zéro est-il donc sans danger ?

En réalité, c’est d’un autre ingrédient dont il faut se méfier. En regardant la composition de la boisson, on peut être interpellé par la présence d’acidifiants, dont l’acide phosphorique, un acide d’origine minérale, méconnu du grand public. Cet acidifiant est responsable du goût acide du coca. L’entreprise l’utilise massivement car il est facile de s’en procurer et il est peu cher. Mais il a de nombreuses conséquences négatives, qui sont avérées : il favorise le dysfonctionnement des reins et les calculs rénaux. À partir de deux verres de Coca-Cola par jour, les risques de faire une insuffisance rénale sont multipliés par deux. L’acide phosphorique est également connu pour ralentir la digestion, favoriser les maladies osseuses comme l’ostéoporose (fragilisation osseuse) et freiner l’assimilation du calcium par les os. Les plus vulnérables sont les adolescents puisqu’ils sont en pleine croissance. A cause de cet acide, le Coca a un pH de 2,5. S’il y a surconsommation, le Coca peut s’avérer corrosif ! En outre, l’acide phosphorique est utilisé pour fabriquer des engrais chimiques. Cela ne nous donne plus vraiment envie de siroter un coca sur son transat en plein été…

Quelle conduite faut-il tenir face au Coca Zéro ? Il n’est pas question de boycotter le produit. Le Coca est une boisson rafraîchissante. Qu’il soit Zéro ou non, le Coca contient de l’acide phosphorique. Boire du Coca normal ou du Coca Zéro expose à la même problématique. Chacun peut choisir la boisson qu’il préfère. Ce n’est finalement pas des édulcorants dont il faut se méfier. Cependant, il ne faut pas faire du Coca sa boisson de table, elle doit rester occasionnelle. Et n’oubliez pas,  il n’y a rien de plus diététique que l’eau!

Que vaut vraiment le baccalauréat aujourd’hui ?

 

Cette année, on compte 78,8% d’admis au baccalauréat, avant le rattrapage, un taux qui reste stable par rapport à l’an passé. Brillante génération 97 ! Ces résultats suscitent cependant de nombreuses interrogations : le baccalauréat est-il donné ? En parallèle, on cite souvent de nombreuses personnalités qui n’ont pas eu le bac, comme André Malraux, d’Émile Zola qui l’a raté deux fois, Alain Delon, Michel Drucker… Vous remarquerez que la gente masculine est surreprésentée. Le bac est-il encore vraiment utile ?

Le taux de bacheliers dans une génération est en progression. Mais tout le monde n’a pas le bac. 23 % d’une génération ne décrochent pas le diplôme indispensable à la poursuite d’études supérieures. On n’a pas atteint l’objectif fixé en 1985 par le ministre de l’éducation Jean-Pierre Chevènement d’amener 80 % d’une classe d’âge au niveau bac.

On entend souvent que le bac en’a plus de valeur. Pour le sociologue Emmanuel Sulzer, l’obtention massive du précieux sésame est normale, puisque c’est le grade universitaire le plus bas.  « L’inverse signifierait que les enseignants n’ont pas fait leur boulot ! ». Par ailleurs, le coût du baccalauréat est mal connu. Pourtant, il est très élevé, environ 100 millions d’euros. L’éducation Nationale ne se permettrait pas une telle dépense pour un diplôme bradé.

Le baccalauréat reste un passeport pour l’emploi, c’est le meilleur rempart contre le chômage.  Selon l’Observatoire des inégalités, « le taux de chômage des non diplômés est trois fois plus élevé que celui des personnes qui disposent d’un diplôme niveau bac + 2 en 2013 ».

Aujourd’hui, on tend à considérer que le réel facteur d’évaluation des élèves est la mention. Elle permet aux meilleurs de se démarquer, et reste une source de motivation pour plus d’un. Cela explique l’angoisse des futurs bacheliers devant le panneau d’affichage. Roger Keime estime qu’actuellement, un bac sans mention équivaut à un échec au bac général il y a 15 ans.
Au-delà du prestige, la mention a aussi des avantages financiers : le CIC offre par exemple 160€ pour une mention TB, 80€ pour une mention B et 40€ pour la mention AB, un coup de pouce non-négligeable. Le nombre de mentions a augmenté en flèche ces dernières années.

Pour revaloriser le bac, des classes préparatoires très sélectives, comme celles d’Henri IV sélectionnent après le bac, en fonction des notes obtenues.

Au-delà d’un simple passage vers la vie étudiante ou professionnel, le baccalauréat est tout un folklore, une étape importante qui mène vers la vie adulte. Répétez que le bac ne vaut plus rien est démoralisant, surtout lorsque l’on passe une année entière à travailler pour l’avoir. En travaillant pour le bac, on acquiert des méthodes de travailles et de multiples connaissances, utiles pour la vie futures. La réussite du bac est un aboutissement pour les lycéens, il permet de récompenser leurs efforts. C’est toujours une fierté de l’avoir.

Le saviez-vous ? 

Le premier bac date du XIIIème siècle ! Il était organisé dans les prestigieuses universités parisiennes. L’ancêtre de notre bac actuel a été instauré à la Révolution Française par Napoléon Premier, pour former une élite politique. À sa création, en 1808, le baccalauréat était un examen oral évalué par des professeurs d’université. 

L’épreuve anticipée de français en classe de première est mise en place en 1969. Le bac professionnel est établi en 1985,  pour atteindre le souhait du ministre de l’éducation : amener 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat. En 1995, les filières A, B, C, D et E sont remplacées par les filières S, L et ES. Lire la suite

Faut-il toujours se fier aux allégations santé ?

Le bien-être et la santé sont la préoccupation de tous ! Des composants, appelés alicaments, sont ajoutés dans la plupart de nos aliments, pour favoriser une bonne santé et une bonne forme physique. Pour encadrer cette pratique de plus en plus courante, l’Union Européenne règlemente de plus en plus ces allégations santé.

Pour donner une définition simple d’une allégation santé, on pourrait dire que c’est une affirmation, étayée ou non, qui confirme le lien entre un aliment et la santé. Par exemple « aide à se sentir mieux chaque jour » ou « renforce les défenses naturelles » sont des allégations. On va dégager des vertus positives du produit, afin d’inciter à la consommation. Une allégation nutritionnelle fait toujours référence à l’apport énergétique et à la teneur en nutriments. Beaucoup d’allégations concernent le cholestérol, notamment le « mauvais cholestérol » qui peut avoir des effets négatifs non négligeables sur la santé. La législation concernant ces allégations est très rigoureuse : elles ne doivent pas être inexactes, ambiguës, trompeuses, et ne doivent pas susciter le questionnement quant à la sécurité de la consommation de l’aliment. Chaque allégation est soumise à une commission européenne, qui va, selon des critères bien précis, délivrer une autorisation, et fixer des conditions d’utilisation de l’allégation.

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D’après l’étude Inca 2 menée en 2007, 13% des consommateurs achètent systématiquement des produits comportant une allégation santé. Le business des aliments santé progresse de 5% par an.

Pour ma part, je ne suis pas totalement favorable aux allégations alimentaires. En effet, l’Autorité Européenne de sécurité des aliments a conclu que certaines allégations ne s’appuyaient pas sur des preuves scientifiques, c’est pourquoi l’Union Européenne a décidé de recadrer ces allégations, et seulement 10% d’entre elles ont été retenues. Par exemple, la marque Danacol promet une réduction du cholestérol de 10% grâce aux stérols végétaux et au phytostérols pour réduire le cholestérol. A ce jour, il n’y a pourtant aucune étude qui prouve que les phytostérols participent à la diminution du cholestérol, et certaines études de santé ne recommandent pas l’utilisation de stérols végétaux dans les produits alimentaires, et affirment même que ce n’est pas une baisse du taux de cholestérol qui se produirait, mais une hausse ! Les phytostérols auraient donc un effet bénéfique sur les sujets intolérants aux traitements augmentant le taux de cholestérol, et non à l’ensemble de la population comme le prétendent certaines marques à travers leurs allégations. Le manque d’études scientifiques ne permet pas d’interdire l’utilisation de stérols végétaux et des allégations qui vont avec.

Les allégations mettent souvent en valeur que les « vertus » du produit : un aliment promu comme « bon car riche en calcium » peut contenir plein de sucres et de matières grasses, mais cela, on ne vous le dit pas. Il est souvent trompeur de réduire un aliment à l’une de ses composantes nutritionnelles.

N’oubliez pas qu’il n’existe pas d’aliment miracle ! Nous mangeons pour apporter à notre corps les nutriments dont il a besoin, et non pour nous soigner. Il est important de prendre du recul quand à ces affirmations, leurs effets sur la santé sont souvent incertains. Le plus important est de veiller au bon équilibre alimentaire global. Le meilleur moyen de rester en bonne santé est d’avoir une alimentation saine et équilibrée.

Que faire avec des blancs d’oeufs ?

Vous venez de faire une délicieuse crème anglaise, vos invités se sont régalés, mais voilà, il vous reste vos blancs d’œufs… Ils peuvent se congeler ou se conserver quelques jours au réfrigérateur, mais vous aimeriez bien vous en débarrasser rapidement. Les jeter ? jamais! J’ai connu cette situation un peu embarrassante. Je vous propose ici quelques recettes gourmandes pour écouler votre stock de blancs.2015-07-03_13h13_42

  • Tuiles au parmesan
    Préchauffer le four à 180°C. Mélanger 30 gr de beurre mou avec 30gr de farine et 30gr de parmesan, un blanc d’oeuf, un peu de sel et de poivre. Sur du papier sulfurisé, faites des petits tas que vous aplatissez avec le dos d’une petite cuillère. Saupoudrer 1/3 des tuiles avec du paprika, l’autre tiers avec des graines de sésame et laisser le dernier nature (comme ça y’en a pour tout les goûts. Enfourner pour 8 minutes … laisser refroidir sur une grille.
  • Pâte d’amande sans cuisson : Mélangez 100gr de sucre glace, 100 gr de poudre d’amande, 1 blanc d’œuf et une cuillère à soupe d’eau de fleure d’oranger. Ensuite, mettez votre pâte au frais. Elle se conserve une semaine au réfrigérateur.
  • Langue de chat : Préchauffez votre four à 200°C. Travaillez 60gr de beurre en pommade. Ajoutez 60gr de sucre puis 60gr de farine, puis ajoutez une cuillère à café de vanille liquide. Incorporez les blancs d’œufs afin d’obtenir une préparation homogène. Utilisez une poche à douille pour étaler vos langues de chat sur du papier de cuisson. Faites cuir 7 à 8 minutes.
  • Petits gâteaux aux blancs d’œufs : Battez les blancs en neige ferme avec un peu de sel. Ajoutez 40gr de beurre fondu et 40 gr de sucre par blanc, et 20gr de farine par blanc. Faite cuire à 175°C 15 minutes.
  • Financiers : Mélangez 75gr de poudre d’amande avec 100gr de beurre fondu, 35gr de farine et 150gr de sucre glace. Incorporez ensuite 4 blancs d’œufs. Faire cuire à 200°C 10 minutes.

Je suis Charlie ?

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Les attentats du 7 janvier 2015 devant le siège de Charlie Hebdo ont marqué la France entière. Nombreux sont ceux qui se sont empressés de publier sur les réseaux sociaux le slogan « je suis Charlie », pour montrer leur peine. Une réponse marquante aux attaques terroristes. Mais d’où viennent ces trois mots qui inondent nos réseaux sociaux ?

L’auteur de la phrase est Joachim Roncin, le directeur artistique du magazine Stylist, le magasine qu’on vous distribue quand vous attendez votre bus, celui que vous refusez gentiment. Avant le 7 janvier, peu de gens le connaissait. Il voulait un slogan simple, sobre : nul besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre le sens réel de « Je suis Charlie ». Il a envoyé son slogan environ un quart d’heure après les attentats, en déclarant : « Je n’avais pas beaucoup de mots pour exprimer toute ma peine et j’ai juste eu cette idée de faire ‘’Je suis Charlie’’ parce que notamment, je lis beaucoup avec mon fils le livre ‘’Où est Charlie’’, ça m’est venu assez naturellement. » On remarque une ressemblance avec les paroles de Kennedy « Ich bin ein Berliner » en 1963.

Twitter France annonce en fin de journée le 8 janvier 2015 que 3,4 millions de #JeSuisCharlie ont été publiés dans le monde. Ce hashtag est le plus twitté dans le monde, et est rapidement présenté comme le symbole de la liberté de presse et d’expression. Il a désormais dépassé les 5 millions de publication. Beaucoup l’affirme : « Je suis Charlie » ne veut pas dire approuver les positions prises par le journal satirique, mais défendre la liberté d’expression.

Le slogan a pris une telle ampleur que le maire de la ville de La Tremblade en Charente-Maritime a décidé de baptiser une place « Je suis Charlie ».

Mais voilà, derrière un geste de mémoire, certains essaient de tirer profit du slogan. Dès le samedi 9 janvier, des produits dérivés pourtant le logo sont en vente sur internet. Certains sites, comme eBay interdisent ces ventes, pour ne pas tirer profit du drame, mais d’autres en profitent : Amazon assure néanmoins qu’il reversera au journal Charlie Hebdo les bénéfices réalisés.

Tout le monde est-il vraiment Charlie ? Certaines personnes se disent « ne pas être Charlie », car le slogan « oublierait la mémoire des policiers tués au même moment. » Il faudrait alors dire « je suis flic ».

Le slogan, unanimement diffusé par la France entière a permis de montrer un pays unis face à des attaques qui avaient pour objectif de déstabiliser notre démocratie. « Je suis Charlie » est avant tout un cri de révolte !